Pour cela, on peut placer ces deux lignes comme ci-dessous.
Afin de mieux comprendre cette correspondance, déplacez les points M et N pour visualiser l'unique point correspondant sur l'autre ligne. Les deux lignes n'ont manifestement pas la même longueur. Pourtant, à chaque point N du segment correspond un seul point N′ sur le demi-cercle. Cela signifie que nous avons une application du segment ¯CD vers le demi-cercle C1.
Inversement, quel que soit le point M que vous choisissez sur le demi-cercle C1, il lui correspond un unique point M′ sur le segment ¯CD. La réciproque de l'application de ¯CD vers C1 est donc également une application. Par conséquent, il s'agit d'une bijection qui met en relation les deux lignes.
Ces deux ensembles de points ont donc le même cardinal, que CANTOR a noté ℵ1. On dit d'un ensemble ayant un tel cardinal, qu'il a la puissance du continu.
Rem1 : Normalement une seule demi-droite est nécessaire pour représenter la bijection, mais comme en géométrie dynamique, il est impossible de déplacer à la souris le point M et le point M′, j'ai donc choisi de représenter une autre demi-droite afin de pouvoir déplacer directement un point de l'autre ligne.
Rem2 : Si les droites AC et BD sont parallèles, il suffit de considérer la droite parallèle à ces droites comme ci-dessous :
Rem3 : Pour être plus précis, dans le cas d'ensembles infinis, on dit plutôt qu'ils ont même cardinal (ou même puissance) plutôt que même nombre de points.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire