Pour cela, on peut placer ces deux cercles de façon concentrique puis tracer une demi-droite ayant pour origine le centre des cercles comme ci-dessous.
Loïc Geeraerts, 4 Avril 2013, Created with GeoGebra |
Afin de mieux comprendre cette correspondance, déplacez les points $M$ et $N$ pour visualiser l'unique point correspondant sur l'autre cercle. Les deux cercles n'ont manifestement pas la même longueur. Pourtant, à chaque point $N$ de $C_1$ correspond un seul point $N'$ de $C_2$. Cela signifie que nous avons une application du cercle $C_1$ vers le cercle $C_2$.
Inversement, quel que soit le point $M$ que vous choisissez sur le cercle $C_2$, il lui correspond un unique point $M'$ sur le cercle $C_1$. La réciproque de l'application de $C_1$ vers le cercle $C_2$ est donc également une application. Par conséquent, il s'agit d'une bijection qui met en relation les deux cercles.
Ces deux ensembles de points ont donc le même cardinal, que CANTOR a noté $\aleph _1$. On dit d'un ensemble ayant un tel cardinal, qu'il a la puissance du continu.
Rem1 : Normalement une seule demi-droite est nécessaire pour représenter la bijection, mais comme en géométrie dynamique, il est impossible de déplacer à la souris le point $M$ et le point $M'$, j'ai donc choisi de représenter une autre demi-droite afin de pouvoir déplacer directement un point de l'autre cercle.
Rem2 : Ce paradoxe avait été relevé par Galilée.
Rem3 : Pour être plus précis, dans le cas d'ensembles infinis, on dit plutôt qu'ils ont même cardinal (ou même puissance) plutôt que même nombre de points.
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